La France se fixe l’objectif de valoriser 65% de ses déchets organiques d’ici 2025. Avec une volonté d’accélérer sur les biodéchets avec une augmentation de 80% de la quantité valorisée grâce à la généralisation du tri à la source.

Une lente mue. L’obligation de tri à la source et de valorisation pour les gros producteurs de biodéchets est entrée en vigueur en 2010 avec la loi Grenelle 2 qui marque un tournant pour le changement des pratiques. Cette obligation est ensuite étendue aux producteurs de plus de 10 tonnes par an de biodéchets en 2016.

Un calendrier précis. Pour répondre à l’objectif de 65% de déchets organiques valorisés d’ici 2025 arrêté par le Plan national des gestions des déchets en 2019, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC) étend par étape l’obligation de valorisation. Dès la fin de l’année 2023, l’ensemble des producteurs devra valoriser leurs biodéchets. Et d’ici 2025, les collectivités devront mettre des solutions à disposition des ménages par une collecte séparée des biodéchets et/ou une solution de valorisation accessible.

Une solution pour chacun. La valorisation des biodéchets pour chaque ménage dépendra de la solution qu’il choisit. Chacun pourra décider d’installer chez soi un bac de compostage et donc d’effectuer soi-même la bioconversion de ses déchets organiques. Ou bien, les ménages trieront leurs biodéchets qui seront ensuite collectés séparément avant d’être valorisés par la collectivité ou une entreprise. Par ce processus de valorisation, une prise de conscience de la quantité de déchets organiques que nous jetons pourrait permettre de diminuer le gaspillage et la surconsommation.

Les biodéchets, des trésors dans nos poubelles ?