Les solutions inventées pour traiter les déchets nucléaires sont multiples. De l’enfouissement sous les eaux ou sous terre, à l’entreposage et même à la vitrification, acteurs publics et privés ont travaillé ensemble à sécuriser ces déchets dangereux pour la planète et pour l’homme.

Sous l’océan ! Après la Seconde Guerre mondiale, l’immersion dans les océans a été la 1ère solution utilisée pour faire face à l’accumulation des déchets nucléaires. Avant d’être immergés dans les profondeurs des océans, ils étaient coulés dans du béton. La France a pris part à des opérations d’immersion jusqu’en 1982, enfouissant 17 400 tonnes de déchets avant que cette pratique ne soit définitivement interdite avec la signature de la Convention de Londres sur la prévention de la pollution des mers. Mais ils demeurent toujours à 4 000 mètres de profondeur coulés dans du béton ou confinés dans des fûts.

Stocker en surface, c’est la clé ? 90% des déchets radioactifs sont désormais stockés en surface. Après avoir subi des traitements, les déchets sont enfermés dans un conteneur en acier ou en béton, puis sont confinés à la surface de la terre dans des ouvrages de stockage en béton armé. Enfin, ils sont couverts de plusieurs couches de matériaux naturels comme l’argile, afin de les protéger des intempéries. Mais le choix des sites d’enfouissement fait souvent polémique. C’est notamment le cas pour le site de Bure dans la Meuse où seront enfouis à 500 mètres de profondeur 85 000 m3 de déchets les plus radioactifs du parc nucléaire français d’ici 2035. Les habitants s’y opposent ainsi que les associations pour l’environnement et multiplient les recours pour empêcher son installation.

Entreposer, c’est temporaire ! Privilégiée avant un stockage, cette technique concerne les déchets dont le niveau de radioactivité disparaît en moins de 100 jours et ceux pour lesquels il n’existe pas encore de filière de stockage : les déchets les plus radioactifs et à vie longue.

De nouvelles solutions pour renforcer la sécurité ! Pour améliorer le traitement des déchets nucléaires, renforcer la sécurité de l’ensemble de la chaîne nucléaire et son acceptabilité, Veolia a développé de nouvelles technologies et services pour le démantèlement des sites et le traitement des déchets nucléaires : des robots télécommandés, des systèmes de traitement des effluents pour séparer et extraire les radioisotopes (élément radioactif) des eaux ou encore la vitrification des déchets dans un verre 10 fois plus résistant que le béton.

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