Les climato-sceptiques n’appartiennent pas à une seule sphère. Ils sont présents dans tous les milieux : scientifique, politique, média, économique, intellectuel, ainsi que dans la société civile.

Dans l’univers politique, Donald Trump a marqué les esprits, affirmant plusieurs fois que le réchauffement climatique était un mythe. Il a ainsi fait sortir son pays des Accords de Paris le 1er juin 2017, avant d'affirmer sa théorie selon laquelle « le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois pour rendre l’industrie américaine non-compétitive ». Selon les chercheurs de l'université de Brown, 25% des tweets écrits par des robots étaient climato-sceptiques, au moment du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris.
Appartenir à la communauté scientifique n’est pas incompatible avec le climatoscepticisme. Pour preuve, même s’ils sont très isolés, les deux prix Nobel Ivar Giaever et Kary Mullis, l'un physicien et l’autre chimiste.
Dans le domaine économique, des think tanks proches des milieux libertariens ou néoconservateurs américains minimisent l’impact du réchauffement climatique pour limiter les contraintes à imposer à l'économie.
Christian Gerondeau, membre de l’Association des Climato-Réalistes est l’une des figures du mouvement climatosceptique français. Il a publié de nombreux ouvrages aux titres évocateurs : « CO2 : un mythe planétaire », « Climat : la grande manipulation », « Oui, vous pouvez acheter un Diesel ! » ou encore « La religion écologiste ».
Quant à certains journalistes et membres de la société civile, vous comprendrez dans la suite du quiz, qu’ils jouent aussi, notamment via les réseaux sociaux, un rôle déterminant dans la diffusion de ces thèses.

Climato-sceptiques, késako ?